DPE : tout savoir sur ce diagnostic énergétique

Comme expliqué plus haut, le DPE est un diagnostic obligatoire réalisé par un professionnel certifié. Il permet d’évaluer la performance énergétique d’un logement sur une échelle de A à G.

Un DPE noté A aura une consommation énergétique faible, a contrario un logement noté G aura une consommation très élevée. Ce diagnostic s’inscrit dans une démarche écologique visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à encourager l’efficacité énergétique des logements.

Un expert qualifié se rend dans le logement pour collecter des données sur la construction, l’isolation, le chauffage, la ventilation, et l’eau chaude sanitaire du bâtiment. Ces informations sont ensuite saisies dans un logiciel spécifique pour calculer la performance énergétique et attribuer une étiquette.

Le DPE a des implications importantes, notamment lors de la vente ou de la location d’un bien immobilier. Les annonces immobilières doivent obligatoirement afficher l’étiquette énergétique. De plus, le DPE informe les occupants sur les coûts énergétiques à anticiper et encourage les propriétaires à investir dans des améliorations énergétiques.

L’obligation de réaliser un DPE :

Sauf exception, la réalisation d’un DPE est obligatoire pour la vente d’un logement ou d’un bâtiment, mais également pour la signature d’un contrat de location d’habitation. Ce DPE est valable 10 ans. Seuls les cas suivants font exception à la règle :

• si le DPE a été réalisé entre le 01/01/2013 et le 31/12/2017 inclus, il est valable jusqu’au 31/12/2022
• si le DPE a été réalisé entre le 01/01/2018 et le 30/06/2020 inclus, il est valable jusqu’au 31/12/2024

Le cas des passoires énergétiques :

Un logement DPE F ou G est considéré comme une passoire énergétique en raison de sa consommation énergétique trop élevée et des risques que cela peut engendrer.

Ces logement sont donc de plus en plus contrôlés et font l’objet de plusieurs réglementations :

• bloquer l’augmentation de leurs loyers (à partir du 25 août 2022)
• interdire au fur et à mesure sur le marché locatif les logements :
  • consommant plus de 450 kWh d’énergie finale par m² et par an, à compter du 1er janvier 2023
  • classés G à compter de 2025
  • classés F à compter de 2028
  • classés E à compter de 2034

1. Améliorer l’isolation : investir dans une isolation de qualité peut considérablement réduire la consommation énergétique.
2. Changer de système de chauffage : des systèmes de chauffage plus efficaces, tels que les pompes à chaleur ou les chaudières à condensation, peuvent améliorer significativement la performance énergétique.
3. Penser aux énergies renouvelables : installer des panneaux solaires, ou d’autres sources d’énergies renouvelables peut réduire la dépendance aux énergies fossiles.
4. Utiliser des appareils économes en énergie : opter pour des appareils électroménagers et des ampoules à faible consommation énergétique.
5. Entretien régulier : Assurez-vous que votre système de chauffage, de ventilation et de climatisation fonctionne de manière optimale en effectuant un entretien régulier.