DPE : quels sont les changements en 2024 ?

La Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers (CDI), la FNAIM et la Fédération Interprofessionnelle du diagnostic immobilier (FIDI) ont observé que les classes énergies F et G étaient beaucoup plus présentes dans les logements de moins de 30m2.

Le DPE actuel semble donc être inadapté pour ces types de logements.

1er facteur : le ballon d’eau chaude

Le ministre de la Transition écologique a annoncé début février que “plus la surface d’un logement est petite, plus la part de l’eau chaude sanitaire pèse sur son classement, sans lien réel avec le nombre d’occupants”. Le président de la Chambre des diagnostiqueurs de la Fnaim mentionne également un autre lien entre le diagnostic de ces logements et le ballon d’eau chaude : “On a installé des ballons de 150 litres là où un modèle de 50 litres aurait suffi. Or, le DPE détermine les consommations d’énergies potentielles dans le logement ‒ et non réelles ‒ et les rapporte à sa surface. Ainsi, plus le ballon d’eau chaude est grand, et plus la note du DPE est pénalisante pour un petit logement, même bien isolé et performant. »

Autre facteur : les surfaces déperditives

La directrice du collectif Effinergie, Marie Gracia, explique que “l’indice de compacité thermique est calculé en divisant la somme des surfaces déperditives par la surface totale du logement. Là encore, plus celui-ci est petit et plus le ratio risque d’être grand. »

La méthode de calcul du diagnostic énergétique ne sera pas modifié néanmoins les deux facteurs mentionnés plus haut seront corrigés grâce à l’application de coefficients de pondération pour les petites surfaces impactées.

Avec cette correction, ce sont donc 140 000 logements qui ne seront plus considérés comme des passoires énergétiques à partir de juillet.